Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature

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Center Parcs des Chambaran

 

Charlie et les Chambaran

charlie

 

Le rétablissement d’une situation légale dans les Chambaran !

24 décembre 2014

La FRAPNA Drôme se réjouit de la décision du Tribunal Administratif de Grenoble rendue ce mardi, suspendant l’arrêté du Préfet de l’Isère autorisant le projet d’un Center Parcs dans les Chambaran.

Malgré l’avis défavorable unanime de la commission d’enquête loi sur l’eau, le préfet de l’Isère avait pris un arrêté permettant la réalisation de ce projet !

La décision du Tribunal Administratif rétablit une situation légale permettant d’espérer que l’environnement pour tous, mais aussi la démocratie, ne seront pas ici sacrifiés au profit de quelques uns.

DLa FRAPNA Drôme salue l’efficacité de l’action des Fédérations de Pêche de la Drôme et Rhône-Alpes qui auront permis d’aboutir à ce résultat.

Elle appelle toute la population drômoise à continuer à se mobiliser contre le Center Parcs des Chambaran pour défendre un accès équitable et durable à l’eau, dans un environnement sain et une nature préservée.

 

Communiqué de la FRAPNA Drôme.

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Center Parcs des Chambaran : le Préfet de l’Isère s’assoit sur la règlementation et bafoue la démocratie !

8 octobre 2014

Les conclusions de la commission d’enquête publique « loi sur l’eau » pour l’implantation d’un Center Parcs à Roybon (Isère) dans le massif des Chambaran sont sans appel : absence de délimitation et de caractérisation de la zone humide, sous-évaluation de la surface détruite et impactée, insuffisance des mesures compensatoires, risques de crues et d’érosion, évaluation d’incidence déficiente, incompatibilité avec le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (voir article dans les épines drômoises de cet automne)… Malgré cela, dans un arrêté du 3 octobre, le Préfet de l’Isère vient de décider d’autoriser la société Pierre et Vacances à réaliser son projet.

La FRAPNA Drôme constate que des entreprises peuvent détruire l’environnement, et dissimuler leur spéculation avec la promesse d’hypothétiques créations d’emplois.

La Loi française représentait pourtant encore un rempart contre ces exactions, mais ce n’est plus le cas !

Dans les Chambaran, un nouveau pas a été franchi. Par son arrêté qui ignore les résultats de l’enquête publique, le représentant de la République dans le département de l’Isère s’assoit sur la règlementation française et sur l’expression démocratique des citoyens. Qui lui donne ce pouvoir ? Les spéculateurs dirigent-ils désormais notre pays ?

La FRAPNA Drôme est indépendante de tout pouvoir politique et de tout partenaire privé. Elle attaquera cet arrêté devant les tribunaux pour préserver l’environnement et défendre sa conception du fonctionnement républicain.

Pour continuer à défendre l’intérêt général, elle appelle les citoyens à se mobiliser encore plus nombreux à ses côtés, pour soutenir son action avec leurs contributions : bénévolat, dons, adhésions…

 

Communiqué de la FRAPNA Drôme.

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Avis défavorable pour le CenterParcs des Chambaran

23 juillet 2014

Nous remercions toutes les personnes qui ont participé avec la FRAPNA Drôme à l’enquête publique “loi sur l’eau” du projet de CenterParcs des Chambaran.

Les commissaires ont particulièrement écouté les arguments de notre association, de l’association Pour les Chambaran Sans CenterParcs et de la Fédération de Pêche de la Drôme…

Ils ont rendu un avis défavorable unanime au projet. Vous pouvez le consulter à l’adresse suivante:
http://www.isere.gouv.fr/Publications/Consultations-enquetes-publiques/Rapports-d-enquete/Projet-de-creation-d-un-pole-touristique-Center-Parcs-sur-la-commune-de-ROYBON

C’est une bonne nouvelle mais la mobilisation doit continuer.

Après l’avis défavorable du Conseil National de la Protection de la Nature, cet avis sera-t-il pris en compte par le Préfet de l’Isère ?

 

 

 

Sauvons notre eau, Sauvons la nature, Non au CenterParcs des Chambaran

Quel projet touristique ?

Appelé « CenterParcs du Domaine de la forêt de Chambaran » il est situé sur la commune de Roybon sur une surface 202 hectares.
Il comportera 1000 « cottages » répartis dans le bois des Avenières, des bâtiments collectifs de loisirs sur 3,6 ha comprenant une bulle tropicale "Aqua Mundo" (loisirs aquatiques dont l'eau sera maintenue à 29°C en permanence) des équipements de restauration et de loisirs. Pour le réaliser il sera nécessaire de défricher 92 Ha de forêt sur les 202 hectares impactés, d’imperméabiliser 31 Ha et de détruire 62 Ha de zone humide. La consommation en volume d'eau serait l'équivalent d'une ville de 8000 habitants par jour, soit une consommation de 1100 m3, ou encore 220 litres par personne, ce qui représente près de 60 % de plus que la consommation moyenne nationale (137 l / j / pers).

Le massif des Chambaran, un « château d’eau » vital à préserver

Toutes les études existantes montrent que le massif des Chambaran est « le château d’eau » qui alimente des nappes, en particulier la nappe de la molasse du miocène du Bas-Dauphiné considérée comme une ressource stratégique qui fournit, actuellement, l’eau potable de 100 communes de la Drôme et 40 de l’Isère. Le captage du Poulet exploité par le Syndicat intercommunal d’AEP de la Galaure qui distribue l’eau potable aux habitants du canton de Roybon prélève l’eau de la nappe de Bièvre Valloire en partie alimentée par cette zone humide. Pour les drômois, les isérois, les générations futures, il est vital de maintenir la qualité de l’eau sur ce secteur encore préservé, et de pérenniser ainsi l’alimentation en eau d’une partie de la Drôme et de l’Isère.

Une zone humide source de cours d’eau

La protection de la zone humide qui sera détruite par la construction du CenterParcs est primordiale pour les bassins de l'Herbasse et de la Galaure qui sont des cours d’eau à enjeux piscicoles et hydrobiologiques élevés. Les sources de l’Herbasse et de certains affluents de la Galaure sont situées dans cette zone humide. Celle-ci joue un rôle essentiel dans la régulation des eaux (épanchement des crues, soutien d'étiage, relations nappes – milieux superficiels, régulation des eaux pluviales…), dans l'autoépuration et constitue un réservoir de biodiversité.

35 espèces protégées animales et végétales détruites

Les plus emblématiques sont l’écrevisse à pattes blanches et un poisson, le chabot.

La ressource en eau constitue un enjeu transversal pour la santé, la protection de l’environnement, la sécurité alimentaire, l’éducation, l’énergie, le développement économique et l’aménagement du territoire…

Supportera-t-on cette situation absurde ? D’une part, un CenterParcs consommant d’énormes quantités d’eau, d’autre part une population locale et des agriculteurs soumis à des restrictions drastiques ?

Pour l’éviter, sur la base de ces quelques arguments, soyez très, très nombreux à participer à l’enquête publique et à manifester votre refus.

 

Participation des citoyens à l’enquête publique

Qu’est ce qu’une enquête publique ?

Une enquête publique est une procédure réglementaire, préalable aux grandes décisions ou réalisations d’opérations d’aménagement du territoire qu’elles soient d’origine publique ou privée. Il existe plusieurs types d’enquêtes publiques en fonction de la nature des projets. L’enquête publique a deux objectifs :

  • informer les personnes concernées : habitants, associations, acteurs économiques ou simple citoyen.

  • recueillir les observations et avis de ces personnes sur un registre spécifiquement mis à sa disposition dans les Mairies qui permet au public d’exprimer en toute liberté son opinion sur le bien-fondé de ces travaux ou sur leurs modalités. Son objet est de recueillir les observations, les avis des habitants, des associations d’un territoire sur les conséquences d’un projet. Quel que soit leur lieu de résidence, toutes les personnes peuvent déposer leur contribution.

Les commissaires enquêteurs sont chargés de recevoir les citoyens, de répondre à leurs questions, d’en faire la synthèse et de formuler un avis. Cet avis est important en cas de recours.

Les modalités de l’enquête publique : les permanences des commissaires enquêteurs en mairie de Roybon :

Lundi 14 avril 11h30 à 14h30 ; Samedi 19 avril de 9h à 12h
Mardi 22 avril de 17h à 20h ; Samedi 26 avril de 9h à 12h
Lundi 5 mai de 17h à 20h ; Lundi 12 mai de 17h à 20h
Jeudi 15 mai de 9h à 12h ; Samedi 24 mai de 9h à 12h
Mercredi 28 mai de 13h30 à 17h30.

Les réunions d’information :

Animées par les commissaires enquêteurs, elles auront lieu à la salle de la Résistance à Roybon le mercredi 16 avril et le lundi 19 mai à partir de 19h.

Comment participer à l’enquête publique :

  1. En rencontrant un des commissaires enquêteurs lors des permanences, en discutant avec eux, et pour conclure l’entretien en écrivant des remarques, des demandes sur le registre d’enquête. Le fait que de nombreux citoyens expriment les mêmes demandes les alertent. Bien spécifier son nom, prénom et adresse. Ne pas oublier de signer.

    ATTENTION : toute demande ou remarque ne peut être prise en compte que si elle figure par écrit dans le registre. Certains commissaires enquêteurs, pour simplifier leur travail, incitent les citoyens à ne s’exprimer qu’oralement car il faut savoir qu’ils sont tenus de donner une réponse à toutes les observations écrites, et non à celles orales.

  2. Ou en écrivant des observations sur le registre d’enquête en dehors de ces permanences, pendant les heures d’ouverture de la Mairie.

  3. Ou en écrivant aux commissaires enquêteurs : par lettre simple, ou lettre recommandée avec AR (envoyée par voie postale à la Mairie de Roybon, place de la Mairie 38 940 Roybon) ou par message électronique à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

 

 

 

 

Documents sur le projet CenterParcs des Chambaran

Le projet de Center Parcs dans les Chambaran prévoit l'aménagement de centaines de cottages, de nombreux équipements de loisirs, boîte de nuit, bulle gigantesque chauffée à 29°c toute l'année... tout cela au coeur du patrimoine naturel remarquable de la forêt des Chambaran. Un projet qui exposerait le site à la destruction d'hectares de forêt, la mise en danger de ses espèces, une coupure des corridors biologiques, une imperméabilisation des sols, une dégradation des zones humides, un énorme gaspillage d'eau et d'énergie... Un projet loin d'être durable et contre lequel s'oppose la FRAPNA Drôme.

Vous trouverez ci-dessous des articles parus dans notre revue les Épines drômoises, qui détaillent le projet et ses problématiques :

 

 

Consultez également l'excellente analyse des Fédérations de pêche de la Drôme et de l'Isère :

 

 

Ci-dessous, deux présentations du projet réalisées par la FRAPNA Drôme et l'association Pour les Chambaran sans Center Parcs et présentées lors de réunions publiques :

 

Vous pouvez aussi retrouver de nombreuses informations et documents sur le dossier en vous rendant sur le site de l'association Pour les Chambaran Sans Center Parcs (PCSCP).

 

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