Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature

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Penser l'utilisation de la voiture

 

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Respecter 3 principes de base :

1. Maitriser l’impact de sa voiture

Bannir les déplacements superflus, limiter sa vitesse à 110km/h sur les autoroutes, 80 sur les routes, 30 en ville, choisir un modèle moins polluant, éventuellement hybride ou au GPL. Ne pas laisser tourner le moteur à vide et ne pas utiliser la climatisation. Eviter les accélérations violentes et les brusques coups de frein. Vérifier la pression des pneus et maintenir la voiture dans le meilleur état possible.

2. Avoir recours à l’autopartage

Il s’agit de se regrouper pour partager l’utilisation d’une voiture. On peut s’organiser entre particuliers, cela fonctionne très bien avec des règles claires et un minimum de discipline. Dans plusieurs villes de France, des structures mettent des voitures à disposition des habitants. Après réservation par Internet, on récupère la voiture en un lieu convenu d’avance et on en dispose pour quelques minutes, quelques heures, voire plus. Le montant de la location est fonction du nombre de kilomètres parcourus. Il s’agit de se regrouper pour partager l’utilisation d’une voiture. On peut s’organiser entre particuliers, cela fonctionne très bien avec des règles claires et un minimum de discipline. Dans plusieurs villes de France, des structures mettent des voitures à disposition des habitants. Après réservation par Internet, on récupère la voiture en un lieu convenu d’avance et on en dispose pour quelques minutes, quelques heures, voire plus. Le montant de la location est fonction du nombre de kilomètres parcourus.

3. Choisir son lieu de résidence en fonction de son lieu de travail

Habiter à proximité de son lieu de travail permet de limiter ses déplacements et de choisir un moyen peu polluant pour s’y rendre. C’est aussi la possibilité de gagner du temps et de réaliser des économies importantes. Rien n’empêche ensuite de profiter de sorties à la campagne sur les temps de loisir !

Local à vélos immeuble


Témoignages et expériences

Mon vélo hollandais plutôt que l'avion !

"La première décennie du 21ème siècle a permis aux citoyens des pays riches de prendre conscience que leur mode de vie génère souvent trop de gaz à effet de serre. Les associations non gouvernementales ont proposées des tests permettant à chacun de s'auto évaluer. Des solutions sont proposées pour réagir et corriger cet état de fait.
Toute personne non indifférente peut "essayer de faire quelque chose dans ce sens en développant ce que j'appellerais des contre-gestes.
Pour notre part nous avons mis en place quelques actions qui sont, me semble-t-il, assez efficaces pour limiter les déplacements et les émissions de GES.

HABITATION :

-Depuis 11 ans nous habitons une maison qui se trouve à proximité de notre lieu de travail où nous nous rendons à pied ou en vélo.
-Il y a cinq ans nous avons fait installer un chauffe eau solaire à la place du vieux chauffe eau électrique ce qui a fait chuter notre consommation annuelle de1100 kW/h en moyenne. Nous avons fait aussi isoler les combes avec de la ouate de cellulose.
-Nous avons quitté EDF pour rejoindre la coopérative Enercoop qui propose de l'électricité 100% renouvelable.
Le revers : La liste des changements à réaliser et financer s'allonge car on découvre que tout serait à reprendre pour continuer à avancer dans la bonne direction. Ex : la maison que nous habitons date des années 60 et n'est pas isolée correctement. Il faudrait faire réaliser une isolation extérieure complète avant de remplacer la vieille chaudière à fioul !

TRANSPORTS :

Nous n'avons plus qu'une seule voiture (la deuxième je l'ai donnée, il y a 3 ans, à l'association mille traces qui organise des convois pour l'Afrique)
- J'ai acheté un vélo pliant pour me déplacer en ville et prendre le train. J'ai  une carte annuelle illico fréquence qui me permet de voyager en TER en région Rhône Alpes avec réduction. J'utilise les garages à vélo que la région a installés près des gares et je refuse de prendre l'avion. J'ai aussi un vélo de route pour faire de plus longs déplacements et un vélo type hollandais pour aller aux courses.
Le revers : Tout ceci fonctionne lorsqu'on le veut. Mais le revers de la médaille existe aussi : Plus de déplacements à gogo pour un oui ou un non. Moins de kilomètres parcourus individuellement pour se faire plaisir...aller rigoler avec les amis etc. Cela est aussi assez "douloureux" à certains moments car on réalise que le rythme imposé par la société est trop accéléré ; que l'on cherche  à nous faire bouger sans cesse. Et que dire de la vie associative qui demande souvent aux bénévoles de "courir d'un point à l'autre du département"  pour une réunion, une tenue de stand etc.

CONCLUSION :

Tous les spécialistes qui planchent sur ce sujet notent que le mode de vie contemporain plonge les citoyens dans un état d'addiction pour les déplacements et la consommation d'énergies fossiles. Ne vaut-il pas mieux avoir un "peu mal" volontairement aujourd'hui pour anticiper les changements plutôt que d'attendre passivement l'irruption des métamorphoses." Vincent.

Et si l'auto-partage arrivait à Valence ?

"En 2006, j'avais rencontré le président de l'auto-partage à Lyon qui m'avait annoncé que son association avait le projet d'essaimer à Valence. J’ai donc pris la décision de ne pas renouveler l'assurance de ma voiture que j'ai remise entre les mains d'un autre conducteur. J'appelai alors l'association lyonnaise pour demander à quelle date était prévue leur arrivée à Valence. Le président m'annonça qu'il n'avait pas pu faire affaire avec la mairie de Valence. J'ai donc commencé à vivre sans voiture, ce que j'avais déjà fait pendant 17 ans.
Ayant toujours fait, avec plaisir, beaucoup de vélo, j'ai découvert « train+vélo », « bus+vélo ». J'ai même essayé le taxi pour un spectacle nocturne hors Valence. L'expérience ayant été stressante, je choisis désormais de rester sur place, à l'hôtel. Très agréable.
Cependant, j'apprécierais pouvoir reprendre de temps en temps le volant pour le transport de matériel volumineux ou lors des trajets éloignés de Valence." Eliane.

L'association Montélovélo teste les alternatives sur Montélimar

Afin d'amener de nouvelles personnes à adopter les transports doux, l'association Montélovélo, qui oeuvre pour la promotion du vélo dans la ville de Montélimar, s'est livrée à un test multimodal ainsi qu'à une enquête. Pour réfléchir sur les différentes façons de se déplacer avec l'exemple de cette ville, consultez les résultats de leurs enquêtes.

 

 

 

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