Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature
L’école est rarement située loin du domicile familial. Plutôt que de prendre la voiture, il est donc possible de s’y rendre à pied ou à vélo. Dans de nombreuses villes, il existe un système de Pédibus. Ce système fonctionne sur le modèle des bus intra-urbains ordinaires. Un trajet est prédéfini, c’est la ligne, ponctuée d’arrêts desservis à heures fixes. Mais au lieu d’être motorisé, le ramassage se fait à pied. Des parents volontaires encadrent les enfants et veillent à leur sécurité sur le chemin de l’école. Le Pédibus permet d’éviter les encombrements de véhicules aux abords des écoles, limite le nombre d’accidents et offre aux enfants l’occasion de pratiquer une activité physique régulière, tout en prenant conscience de leur impact sur l’environnement. Pour des distances un peu plus importantes, il existe des systèmes similaires où le ramassage s’effectue à vélo.
"Le Pédibus est l’accompagnement à pied d’un groupe d’enfants sur le chemin de l’école encadré par des adultes bénévoles et solidaires. Ces adultes bénévoles conduisent à tour de rôle le groupe enfants sur un itinéraire avec des arrêts et des horaires prédéfinis que l’on appelle « Ligne de Pédibus ».
A Bourg les Valence, plusieurs lignes ont été créées grâce à l’investissement de Patrick LART et Jean Patouillard, et Odile Blanc (élus à la qualité de vie, la voirie, l’environnement et au développement durable). Leurs buts : éviter les bouchons près des écoles, sensibiliser les enfants à la sécurité routière, créer du lien social et inciter les enfants à pratiquer une activité physique régulière, favorable à la santé. Avec l’aide indispensable de parents volontaires, des enseignants et des structures de proximité (MJC, MPT, CSC) et la participation des Préventions (Routière et Maïf) un premier pédibus a été ouvert à l’école des Chirouzes en 2003.
Dans l’ensemble les lignes de Pédibus (Chirouzes, Robert Monnet, Allet, Armailler) ont bien démarré. Seulement, un problème s’est vite posé : remplacer les adultes bénévoles, les accompagnateurs et les enfants qui quittent le dispositif pour X raisons (déménagement, passage du CM2 à la 6ème…).
Toutefois la réussite est là, certaines lignes existent depuis 5 ans, avec 25 enfants et 20 parents à l’école Robert Monnet, 16 enfants et 11 parents à celle de l’Allet. On constate une diminution du nombre de véhicules et une meilleure circulation autour de la première école, et un véritable réseau d’entraide s’est développé dans la seconde. En effet pour se donner une assise solide et fédérer leur implication, les adultes bénévoles du quartier de l’Allet ont fondé l’association « Allet-Pédibus ».
Mettre en place un Pédibus, c’est simple : il suffit d’une réunion d’information, d’un planning bien organisé et de beaucoup de bonne volonté !" Virginie.