Choisir de préférence les moyens de transport les moins polluants pour se rendre sur son lieu de vacances. L’avion, gros consommateur de kérosène, est à éviter autant que possible. Privilégier les lieux accessibles en train ou en bus, voire en bateau. Choisir pourquoi pas un lieu proche, ou partir en vacances à pied ou à vélo. Le trajet, plutôt qu’une étape obligée et contraignante avant la détente et le plaisir, peut devenir un but en soi. On peut choisir de se déplacer pour le plaisir d’être en mouvement, de découvrir chaque jour des choses nouvelles, plutôt que pour se rendre à un endroit donné. On peut aussi faire l’aller en avion et revenir par des modes de déplacement doux : cela permet de choisir un but plus lointain et de réduire l’empreinte environnementale de son déplacement.
Sur le trajet Marseille - Paris, un avion émet 300 kg de CO2 par passager, une voiture (avec la climatisation) 125, un TGV seulement 6 ! De plus, les avions émettent divers gaz (vapeur d’eau, oxydes d’azote, oxydes de soufre…) dont les effets à haute altitude multiplient par deux à trois l’impact calculé pour le CO2 uniquement.
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