Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature

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Sortir de l'individualisme

 

Sortir de l’achat à tout prix, c’est s’ouvrir à d’autres façons de vivre : partager, échanger, mutualiser… Il n’y a qu’à se lancer, vous serez gagnant sur tous les plans !

"Je mutualise mes outils"

"Nos garages regorgent de superbes outils qui dorment. Drôles de vies !
Personnellement, je possède pas mal d’outils particuliers pour la mécanique (clé dynamométrique, arrache-moyeu…) mais en fait ils servent peu.
Marre d’acheter de nouveaux  outils : c’est alors qu’a germé l’idée « Éco-Brico ».
Éco-Brico est tout d’abord un réseau de partage entre amis basé sur un principe simple : chacun possède des trésors d’outils mais nous ne savons pas forcément LESQUELS.
J’ai donc eu l’idée de réunir plusieurs amis et de leur proposer de créer un site Internet où la liste des outils de chacun serait disponible. Chaque personne a un pseudo (respect de l’intimité) et peut emprunter n’importe quel outil. Une charte définit les conditions d’emprunt.
Aujourd’hui, le site compte une soixantaine d’outils très variés (nettoyeur HP, motoculteur, poste à souder, scie à onglet, tournevis spéciaux, serre-joints, échafaudage mais aussi four à raclette, couscoussier, machine à coudre…).
De belles économies et des échanges sans cesse renouvelés ! " Pascal - Grange-lès-Valence.
 

"J'adhère à une association !"

"J’avais réalisé que mes indignations étaient stériles, et mes envies d’action insatisfaites. Pour lutter contre les « à quoi bon ! » désabusés et impuissants, je pensais adhérer à une association, mais je l’avais remis à plus tard. Au-delà du débat public et politique pas toujours clair, et de l’impuissance de nos gouvernants, je cherchais à m’impliquer dans la recherche de solutions plus proches de mon quotidien.
Une rencontre fortuite m’a poussé à franchir le pas et à adhérer à REVV. Ce qui m’a séduit, c’est la rencontre d’hommes et de femmes qui partagent mon intérêt pour le vélo et et mon désir de ne plus utiliser la voiture pour mes déplacements, surtout les plus courts ! Il ne s’agit pas tant d’obtenir des avantages matériels pour les seuls cyclistes que de faire progresser des idées pour le bien de tous, et d’entamer la reconquête de l’espace public envahi par la voiture." Pierre - Portes-lès-Valence.
 

"Je partage un jardin en ville !"

"Découvert il y a bientôt deux ans, un petit îlot de verdure presque au centre-ville a été investi par des jardiniers citadins. Amateurs pour la plupart, c’est le plaisir de pouvoir encore toucher la terre et d’y réaliser « tout(e) seul(e) mais ensemble » de petits projets partageurs : l’hybridation à montrer, la table construite en bois de palette, la tour à patates qui peine à voir le jour, le bac à compost…
Fraises et radis sont souvent consommés sur place et le pique-nique du soir est un peu le bonus de la journée. S’y rendre, à pied ou à vélo, longeant parfois les canaux, fait déjà partie de l’activité.
Le laurier, les fleurs de sureau en mai, les figues en août et un peu de raisin pour le jus en septembre sont aussi des occasions de créer des échanges. Reprenons chaque mètre carré délaissé et avec quelques graines réanimons notre ville." Patrice - Valence.

"Une fois abandonné le clavier de l’ordinateur, les horaires de boulot, nous rejoignons notre éden partagé et nous saisissons nos fidèles arrosoirs et binettes ! Finis les tracas, le travail, le quotidien, ici on parle et on vit un peu au rythme du potager : « Comment vont tes tomates ? », « et la terre elle va bien ? », « j’ai vu tes salades, elles sont bien belles dis donc ! ». Mais nous ne sommes pas qu’entre jardiniers, les lieux sont aussi aux amis du quartier, et nous nous enchantons de voir leurs enfants continuer à considérer l’endroit comme leur éden à eux aussi ! Une belle initiative qui redonne de la vie à enrichir et à partager !" Christilla et Brice - Valence.
 

Je participe à un SEL

Qu’est-ce qu’un Système d’Échange Local ? Les Systèmes d’Echange Local, ou Services d’Echange Local, sont des groupes de personnes qui pratiquent l’échange de biens, de services, et de savoirs. Les échanges sont le plus souvent comptés en référence au temps donné. Par exemple, 1 minute = 1 fleur ou 1 grain de sel ou...un hippopotame. L’imagination s’exerce avec brio !
Le SEL, c’est échanger objets, savoir-faire, idées, services... Mais c’est aussi développer les possibilités de rencontre, la solidarité, le partage entre générations.
Deux Sel au moins fonctionnent en Drôme :

Pour créer un SEL, voir http://selidaire.org.
 

"J'organise une fête entre voisins !"

"Il y a quelques années, lors de notre arrivée, nous avions organisé une soirée festive pour nos voisins, mais difficile à renouveler à cause de la lourdeur des préparatifs. Il y a deux ans, à l’initiative d’un de nos voisins, nous avons décidé d’ouvrir notre maison aux personnes du quartier qui accepteraient de venir passer un moment sympa et inhabituel chez nous, point assez central.  Entre deux tasses de thé ou de café, tout en se régalant de tartines et autres friandises, chacun a pu prendre des nouvelles des enfants déjà grands, s’enquérir de la santé des uns et des autres, dire ces paroles simples, ciment de la bonne entente. Des souvenirs ont surgi… Finalement, la décision a été prise de revivre l’expérience, et récemment, nous nous sommes retrouvés une fois encore ! Tout de même plus convivial que de se saluer devant les boîtes aux lettres, toujours à la sauvette, bousculés par le temps !" Pierre - Die.
 

Le mouvement des territoires en transition (TT)

C’est en Irlande, en 2005, que Rob Hopkins lance ses premiers travaux sur la « ville en transition » qu’il appliquera à Totnes, au sud de l’Angleterre, dès 2006.
Pour faire face au pic pétrolier, aux changements climatiques et à la crise économique qui seraient tous liés, les habitants d’un village, d’une ville, d’un quartier, d’un bourg, d’un hameau... se mobilisent, imaginent et développent des solutions pour passer « en transition ». Car en restant seul et isolé, difficile de faire front. L’objectif est alors de créer des groupes solidaires, résilients et ne dépendants plus du pétrole. R. Hopkins propose une méthode à adapter selon les contextes (manuel traduit en français).
A ce jour, dans le monde, plus de 250 initiatives sont réunies dans un réseau mondial, dont une trentaine en France. Proches de chez nous : Trièves, Grenoble, Aix-en-Provence, Lyon, Avignon.
Alors si un tel projet vous trotte dans la tête, plus d’informations et contacts sur le site web français : www.transitionfrance.fr.

mutualisation outils

 

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